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il y a 4 ans
Mon Maître aime les situations tendues, me surprendre, me rendre folle, profiter de moi comme sa putain, son esclave et aussi, à sa façon, me faire plaisir......
Hier il m’a donnée comme ordre d’aller me garer à minuit sur le parking d’un club libertin. Les consignes étaient simples : rien sous ma jupe et mon chemisier, ma cagoule bouche ouverte et des menottes, que je devais mettre mains dans le dos une fois cagoulée après m’être assise sur le siège arrière.
A mon arrivée je ne l’ai pas vu et je n’ai pas vu sa voiture non plus. J’ai longuement hésité à faire ce qu’il me demandait malgré la confiance que je lui porte. Je sais que s’il avait eu un contretemps il m’aurait prévenue. Même si j’étais convaincue qu’il avait garé sa voiture ailleurs et se cachait, j’avais peur. Cette fameuse peur troublante qui rime avec danger et plaisir de l’interdit.
En plus, je ne suis pas libertine et lui non plus. Que voulait-il m’imposer ? M’exhiber et me baiser devant du monde ou me faire prendre par un inconnu comme dans nos délires et ces jeux qu’il imagine ? Est-ce que cela serait ce soir que je serai réellement l’esclave sexuelle jetée en pâture ? Je lui avais dit que c’était un fantasme, mais un de ces fantasmes que je ne voulais pas réaliser.
Alors pourquoi me faire venir sur le parking d’un club libertin ?
Je me suis garée au fond du parking dans l’endroit le plus sombre. Comme on se jette à la mer, j’ai mis les clés des menottes dans le vide poche de la portière et je suis passée sur le siège arrière. J’ai enfilé la cagoule puis, le plus vite possible, je me suis menottée. Si j’avais tardé je ne l’aurais pas fait. L’attente est devenue cruelle. La peur me vrillait le ventre, l’inconnu sexuel le bas du ventre. J’avais chaud sous ma cagoule, même si la température extérieure était raisonnable, 24 degrés m’avait indiquée le thermomètre de la voiture.
Quand la portière s’est ouverte, je me souviens avoir crié « Maître » pour savoir si c’était bien lui. Je n’ai pas eu de réponse, paradoxalement, cette « non réponse » m’a rassurée parce que j’étais convaincue qu’il ne voulait pas se dévoiler, jouer sur l’inconnu. Une main gantée m’a faite sortir sans ménagement, je me suis plu à espérer que c’était bien lui. Le bruit du coffre qui s’ouvre m’a fait peur. Deux secondes plus tard, on m’obligeait à me plier en avant et à y entrer le buste. Ma jupe fut relevée, mes fesses palpées et claquées fortement. Les dents serrées pour ne pas crier, je suis arrivée à taire mes cris.
Mes jambes furent écartées sans ménagement, la sensation d’être totalement offerte fut immédiate, l’air frais sur mon sexe me l’a bien faite sentir. Une verge a commencé à fouiller mon intimité pour y trouver la faille. Elle n’a pas tardée à la trouver, à me prendre sans plus de précaution ou de caresse. Mes mains touchaient un blouson de cuir, Maître n’avait pas ce type de blouson qui, sous mes doigts, me laissaient à penser que c’était un blouson de motard. La peur m’a envahie, cette fois, Maître passait outre ma demande de ne pas faire du libertinage. Je devenais une catin, une esclave sexuelle que l’on peut prêter, louer, vendre.
J’étais à la fois folle de rage, et à la fois perturbée par ce que je vivais. C’était un peu comme si mon mental était en dehors de mon corps. Comme si je me regardais me faire baiser. J’ai pleuré quand l’inconnu s’est retiré et qu’un autre a pris sa place quelques secondes plus tard. Il n’avait pas de gant, pas de blouson. J’ai essayé de le repousser mais en vain, l’inconnu m’a écrasé le dos en bloquant mes jambes. Il m’a littéralement défoncée en me tenant par les hanches. Au bout d’un moment j’ai repensé à Maître, il devait être là, surveiller, gérer ses sentiments pour moi afin de me faire vivre un fantasme. Alors j’ai décidé de « réintégrer » mon corps et de profiter des sensations. Et là, je suis devenu un sexe, un trou mis à disposition. Tous mes neurones se sont concentrés sur cette bite qui me faisait du bien.
Cela n’a pas duré longtemps, quel dommage parce que je décollais. Mon corps s’enflammait, j’allais de jouissances en jouissances en pleurant parce que c’était trop fort, trop bon. L’homme s’est retiré puis m’a faite basculer dans le coffre en faisant attention de ne pas me faire mal. Le bruit caractéristique du coffre qui se referme sur vous à ce moment-là, sonne comme les verrous d’une porte de prison. J’ai senti la voiture bouger, quelqu’un était à l’intérieur. Le moteur a démarré, la voiture a commencé à rouler. je n’ai pas pu contenir ma peur et j’ai hurlé des « stop » en vain.
Quelques minutes plus tard, la voiture s’est arrêtée, l’inconnu est descendu en claquant fortement la portière. Allait-il me frapper pour me faire taire ?
L’homme m’a sortie du coffre et m’a embrassée de f o r c e, et là, je l’ai reconnu même s’il avait changé de parfum. Serrée dans ses bras j’étais bien, je pleurais en l’embrassant comme une folle quand il m’a retirée les menottes avec son double des clés. J’ai voulu savoir si c’était lui avec le blouson de cuir, il ne m’a pas répondue. Maître a refusé de me dire si on nous avait vu pour me laisser imaginer, fantasmer encore.... Quand nous sommes remontés dans ma voiture, sur le siège arrière j’ai vu un blouson de cuir. Il l’avait emprunté à un ami. Il avait respecté ma demande, comme toujours.
Le lendemain nous sommes allés chercher sa voiture, elle était garée dans une rue voisine.
Fin
TSM
Note de l’auteur : cette petite histoire courte vous donnera peut-être des idées coquines, c’est le but mais attention ! Choisissez bien votre lieu si vous reproduisez cette action car, c’est un truc à finir au poste de police.
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